Il est permis de penser que Cocteau retrouva à Milly-la-Forêt, où il acquit la maison du Bailli en 1947, un peu du Maisons-Laffitte de son enfance, qu’il estimait disparu. Pour un poète expert en jeux de mots, les coïncidences sonores entre les deux noms (« M » et « Laf ») comptèrent peut-être dans le choix d’une résidence. À l’appui du rapprochement, on pourrait faire valoir des points communs d’un autre ordre : la proximité de Paris, la forêt, le château, enfin, autour de la demeure elle-même, la basse-cour, le jardin potager et les arbres fruitiers.
Comment nos auteurs préférés vivent-ils quand ils s’interrompent d’écrire ? Certains vont et viennent, se promènent, vagabondent. D’autres se posent, le temps d’une saison ou d’une tranche de vie, avec femme, compagnon ou amis.
Ils habitent des lieux de passage ou des demeures, qu’ils imprègnent de leur parfum.
Leurs meilleurs biographes les ont suivis et nous racontent.
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