Rimbaud, que l’on voit toujours en adolescent de Charleville, fut aussi, de 1870 à 1873, un Parisien temporaire, soucieux de montrer ses vers et de fréquenter les milieux de la poésie nouvelle. Accueilli par Verlaine qui l’aimera corps et âme, il sera dans la capitale au hasard de nombreux gîtes occasionnels durant une période des plus troublée : la France occupée, les heures de la Commune, les débuts houleux de la Troisième République.
Habitué des cafés et des cercles artistiques (les Vilains-Bonshommes, les Zutistes), ami, devenu vite insupportable, de Charles Cros ou de l’inénarrable Cabaner, il déambula dans le Paris de l’époque où il tenta de vivre, mal nourri, mal logé, et écrivit certains de ses plus étonnants poèmes.
Jean Luc Steinmetz, poète, biographe et professeur émérite de l’université de Nantes, a publié Arthur Rimbaud, une question de présence (Tallandier, prix de l’Académie française, 1991), Les Femmes de Rimbaud (Zulma, 2004), L’Autre Saison (Cécile Defaut, 2013), les OEuvres complètes de Rimbaud (Garnier- Flammarion, 1989, rééditées en 1 vol., 2010) et la Correspondance (GF, 2015).
La Presse en parle:
Nous avons déjà eu le plaisir de saluer l’excellente collection (de petit format) « Le paris des écrivains » que publient les éditions alexandrines. Parmi ses quelques trente tires figurent des volumes consacrés à jean Cocteau (par Dominique Marny), à Marguerite Duras et à Françoise Sagan (par Alain Vircondelet), Aragon (par Olivier Barbarant), Baudelaire (par André Guyaux), Céline (par David Alliot) ou Simenon (par Jean-Baptiste Baronian). Le Paris de Rimbaud est dû à Jean-Luc Steinmetz, professeur émérite de l’université de Nantes; l’essayiste s’y penche sur le « Parisien temporaire » que fut le jeune chantre du « Bateau ivre », de 1870 à 1873, alors soucieux de fréquenter les milieux de la « poésie nouvelle ».
La Libre Belgique, Francis Matthys, le 7/05/18
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