J’ai plus écrit de toi Paris que de moi-même
Et plus qu’en mon soleil en toi Paris j’ai cru.
De sa naissance, qu’il situera en forme de plaisanterie « sur l’esplanade des Invalides », au petit appartement de la rue de la Sourdière, et jusqu’à sa mort, rue de Varenne, Aragon n’aura quitté Paris que quelques mois, toujours sous la contrainte de l’Histoire.
L’explorateur surréaliste de l’insolite urbain, le « paysan » de Paris, sera aussi celui de tous les lieux et milieux : des Beaux quartiers à l’est ouvrier de la capitale, des frénésies des années 1920 aux cortèges militants, jusqu’au quartier des Halles du noctambule des années 1970.
Il n’est pas de lieu qu’il n’ait observé, de « gris de Paris » qu’il n’ait saisi et chanté.
« Il serait peine perdue d’énumérer tous les lieux qu’Aragon a parcourus ou magnifiés par l’écriture. Olivier Barbarant en brosse érudiment les contours. » (Calaméo – Janvier 2017)
« Olivier Barbarant s’emploie à parler aux papilles parisiennes de nos pas. » (Calaméo – Janvier 2017)
Olivier Barbarant, agrégé et docteur ès lettres, est un spécialiste d’Aragon dont il a édité les Œuvres poétiques dans la Bibliothèque de la Pléaide. Il fut le lauréat du prix Tristan-Tzara en 1999, et du prix Mallarmé pour Essais de voix malgré le vent (Champ Vallon, 2003).
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